Archives mensuelles : avril 2020

La suite…

Parler à la végétation

 

Oui, on peut. Et on sait depuis quelques millénaires. Sauf dans nos sociétés évoluées.
Seulement quelques exemples.

1/ Findhorn

Fondée en 1962 par Peter et Eileen Caddy et Dorothy Maclean, la communauté fut d’abord connue pour son travail avec les plantes et la communication avec les royaumes de la nature.
La communauté de Findhorn a été fondée en novembre 1962 par Peter et Eillen Caddi, Dorothy Mac Lean et Sheena Govan. Selon David Spangler, qui en sera un des premiers co-responsables (1970), le secret de ce centre viendrait de la relation de conscience établie entre les premiers membres de la communauté de Findhorn et les forces invisibles de la nature. Il s’agit bien, à Findhorn, d’un mouvement de re-sacralisation de la terre et de la réapparition d’une conception animiste de la planète, appelée la déesse Gaïa selon la terminologie que le poète Hésiode avait déjà utilisée dans sa Théogonie. Le culte à la déesse Gaïa est au centre de la « deep ecology », dit-on dans les « milieux branchés ».
C’est à 40 kilomètres à peine du célèbre Loch Ness, en Écosse, que s’est créé le petit village de Findhorn. À cette époque, Findhorn était une sorte de désert désolé composé de rochers et de sable humide. Un couple, Peter et Eileen Caddy, accompagné de ses enfants installa sa caravane dans un terrain de camping.
Le jardin se mit à pousser de manière spectaculaire. Peter récolta même un chou géant de 19 kilos. En Écosse, pas dans une région tropicale.
Si pareils résultats peuvent être obtenus au nord de l’Écosse, pourquoi pas ailleurs ? Mais il serait sage de s’y préparer (apprentissage des perceptions et de la communication).
Et s’il fait trop chaud ? On peut aussi.

2/ Mexique

Voici ce qu’annonce l’ouvrage consacré à don José Carmen (Mexique) :
« Des choux de 45 kilos, des pieds de maïs de 5 mètres de haut, des feuilles de blettes d’un mètre et demi, 7 ou 8 courges par pied, 110 tonnes d’oignons par hectare, lorsque la récolte moyenne est de 16 tonnes, etc. […] Cultiver sans pesticide et doubler ou tripler la production agricole. • utiliser seulement 700 grammes de fertilisants par hectare au lieu des 500 kilos habituellement appliqués. • cultiver sur terres salées. • créer de nouvelles plantes non transgéniques, résistantes aux maladies. • produire des fertilisants non polluants à faible coût de revient. • et étonnamment… faire pleuvoir. »
Dans une région désertique, brûlante, pas dans un paradis tempéré.
Je ne suis allé qu’une seule fois au Mexique, et j’ignorais alors l’existence de cet agriculteur de génie.
L’ouvrage est signé Yvo Perez Barreto, il est publié aux Presses du Châtelet (1998) ; son titre : L’homme qui parle avec les plantes.

3/ Perelandra

Machaelle Small Wright est co-fondatrice de Perelandra, centre de recherche sur la relation homme-nature situé en Virginie (USA). Depuis 1976, elle travaille avec les intelligences de la nature dans son jardin. L’enseignement qu’elle y a reçu traite de la notion de jardin, de l’écologie, de la santé, du pouvoir des pensées, de la responsabilité des humains en tant qu’êtres créateurs. Machaelle Small Wright est une pionnière possédant de grandes facultés de perception des forces invisibles de la nature.
(Small Wright, M., Vivre conscient du Divin en toute chose, Éditions Co-créatives, 2000).

4/ Au Canada

Une amie, restée au Canada, avait acheté un petit domaine bien au nord de Montréal. Le climat rappelle, en pire, celui de l’Écosse.
Elle a réussi à communiquer avec les esprits de la nature. Ce fut un échange constant, enthousiasmant. Elle les voyait, ils la voyaient.
Elle n’eut plus à s’occuper des mauvaises herbes ; ils s’en occupaient. Ses arbres grandirent rapidement, majestueusement. Les fleurs se multiplièrent. Lors de la crue, à la fonte des neiges, la rivière inonda les riverains ; sauf son terrain.
Les voisins, curieux, lui demandaient le secret de son engrais.
Elle a vendu fin 2019. Déçus, les esprits de la nature ont laissé tout en plan. Tout est redevenu normal. Un mur s’est même écroulé sous la pression des eaux.

5/ Tout un chacun

Chacun connaît des gens qui ne peuvent approcher un bouquet de fleurs disposé dans un vase ou d’une plante en pot sans qu’aussitôt les fleurs se fanent ; au contraire, d’autres peuvent ranimer des fleurs fanées.
On parle de la main verte (les Anglais disent « le pouce vert »). Enfant, j’avais cette main verte. Des voisins ou des parents bien intentionnés et bien informés me prévenaient : « on ne bouture pas ceci… on ne plante pas cela en cette saison… on ne… ». Je n’écoutais rien ; je plantais, et tout poussait parfaitement.
J’ai oublié le jardinage à l’âge de treize ans et je n’ai plus rien tenté depuis. J’ai néanmoins continué à observer. Ce chapitre n’aurait pas été écrit si je n’avais rien VU.
J’ai parlé, juste en passant, des esprits de la nature. J’y reviendrai en détail.
Néanmoins… Le corps humain peut-il survivre dans des conditions trop difficiles ?
Oui.
Mais on s’y prépare autrement qu’en regardant de grands et beaux films sur des personnages exceptionnels.
Et en hiver ? Et dans les pays nordiques ? Oui, on peut continuer, on peut…
Imaginons même que nous devions commencer par supporter le froid d’un hiver (canadien ou scandinave par exemple) sans aucune technologie (cataclysme possible et prévisible).
Des maîtres le font depuis des millénaires en Himalaya.
On peut voir la photo d’un ascète vivant nu parmi les neiges de l’Himalaya dans le célèbre ouvrage d’Alexandra David-Neel, Mystiques et magiciens du Tibet (Plon, [1929] 1978, p. 128) et Alexandra elle-même raconte comment elle se servit du même pouvoir, le Toumo, pour allumer du feu sur la glace (Voyage d’une Parisienne à Lhassa, Gonthier, 1964, p. 138). Alexandra David-Neel était une savante et une exploratrice. Elle parlait tellement bien le Tibétain qu’elle a pu se déguiser en Tibétaine et traverser tout le pays sans être démasquée. Elle est devenue grand lama et a reçu toutes les initiations secrètes qu’il lui fut possible d’assumer. Elle a quitté son corps à l’âge de 102 ans, en France, en 1969.
Grâce à la maîtrise de l’art du Toumo, les ermites tibétains peuvent vivre nus entre 4000 et 5000 mètres d’altitude. (Il s’agit, faut-il le rappeler, de la hauteur du Mont-Blanc.) Pour les Tibétains, le Toumo est le feu subtil qui réchauffe le fluide génératif et fait monter l’énergie latente le long des canaux filiformes jusqu’au sommet de la tête (op. cit., p. 230).
Les moines adultes dorment dans des cavernes sans chauffage aucun. Ils se nourrissent d’un peu de thé au beurre rance. Ils sont nus et se moquent du froid.
Les limites actuelles ne sont donc pas inhérentes à la nature humaine. Les « lois de la biologie » peuvent donc s’effacer pour laisser agir une Force spéciale.

 

Expérience

En 1978, avec un petit groupe de jeunes gens convaincus, nous avions tenté de vérifier ces « légendes ». Nous vivions au Canada et nous avions accès à des domaines montagneux, couverts de neige durant de nombreux mois. Nous avions donc conservé nos raquettes et nos mocassins pour marcher une heure entière sans aucun autre vêtement. Nous longions parfois de magnifiques orgues de glace bleutée. Puis, un peu plus tard, nous avons marché nu-pieds dans la neige et dans les ruisseaux nés de la neige fondante. Les plus audacieux se baignèrent dans les étangs entourés de glace, patinaient (sans patins) complètement nus sur les étangs gelés. Un jour, nous marchions sous les pins et le vent bruissait dans le haut des arbres. J’ai alors fait remarquer le phénomène : « Il doit faire très froid si on entend le vent souffler » . Nous ne sentions rien. Nous étions cependant encore loin du Toumo et de la caverne de l’Himalaya.
Pendant six ans, nous avons répété ces expériences très hygiéniques (nous n’avions plus de rhumes, plus de grippes, plus de crises de ceci ou de cela) pendant ces années.
Les événements m’ont enfin forcé à me replier sur moi-même et, faute de meneur, le groupe a cessé toute pratique de ce genre. Je suis donc autorisé à raconter l’expérience.
Voilà. Si mes petites histoires intéressent quelques curieux, j’aimerais le savoir autrement que par un relevé statistique automatique. Si mes histoires sont utiles, je poursuivrai la publication.
Dans un autre article, je parlerai des services discrets (gouvernementaux ou industriels) qui utilisent ce genre de talents, à très grande échelle. Avant de répéter les litanies habituelles, il serait sage de réfléchir sur de pareilles données.
Si cela VOUS a intéressé, transmettez, faites suivre. Vous pourriez découvrir d’autres aspirants à la survie, qui ne se contentent pas de se résigner au pire ou, plus courant, d’incarner le titre évocateur de Patrick Darmon : « il est urgent de ne rien faire ». Tant que la technologie permet la communication, profitez-en. Un autre titre (de film) : « demain, il sera trop tard ».
Je ne suis pas « catastrophiste » mais réaliste. Je ne suis pas un électron libre, isolé, sur la planète. Nous sommes déjà nombreux, mais nous ne nous connaissons pas encore personnellement. Servez de lien et vous en tirerez bénéfice.

PS : les anglophones peuvent m’écrire en anglais.

Protégé : Croiser les doigts ou se préparer ?

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